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Mon Népal à moi
17 avril 2017

Sœur Anne, ne vois-tu rien venir?

Il s’en est passé du temps depuis ma dernière « confession » (oui Pâques est un moment propice à ce genre littéraire). Du temps oui, de la nouveauté, pas vraiment. Nous sommes dimanche de Pâques et en fait de résurrection, seul le Christ a fait une réapparition.

Si la vie est un long fleuve tranquille, ma vie, elle, est pareil au Désert des Tartares! Si le roman du même nom traite de façon suggestive et poignante de la fuite incontrôlable du temps et l'attente vaine, ma vie incarne la routine et la banalité affable d’un vendredi Saint sans poisson, d’un merveilleux sans meringue…

Côté professionnel, j’achève une année sabbatique fort agréable. Je reprends les rennes la semaine prochaine, avec espoir que ce nouvel élan m’apportera, outre du beurre sur les épinards, une occasion de me prouver que je n’ai pas oublier toutes les subtilités de ma profession. En tant que consultante indépendante, ces nouveaux défis devraient cependant me permettre d’ajuster mes horaires à mon rythme, de passer du temps à flâner le jour quitte à travailler à horaire décalé. #rendezvoussurleshiftdenuit

Côté famille, l’Héritière est partie en France pour faire tourner des ballons sur son nez. Une aventure qui sera certes une belle expérience à raconter plus tard à ces petits enfants. Si l’occasion fait le larron, elle aura l’avantage de lui donner des ailes, à défaut de lui mettre du plomb (dans l’aile). Petite poule pas de tête cherche un but : elle devrait en trouver un au bout de ce chemin de terre qui traverse ce hameau bien caché au fond d’une Provence qu’il me tarde de retrouver bientôt.

Côté rencontre, et ayant fermé toutes applications mobiles (tiens, ça rime avec débile), je me laisse porter par les flots, porter par le hasard et laisse faire le temps… et les temps sont maigres.

Je croise cependant des personnes intéressantes. Je croise et décroise des petits bouts de laine que je détricote aussitôt, faute de trouver la couleur qui sied à mon teint. Parfois celle-ci est trop fade, parfois trop criarde. Tantôt trop vieille, cette laine pique et laisse sur la peau comme une petite impression d’urticaire. Tantôt trop pimpante, elle donne envie d’éclater, comme le vert d’une Granny Smith. Décidemment, la mode est bien difficile à satisfaire aujourd’hui! 😉

Et ensuite, il y a ces chandails qui ont déjà un propriétaire, prêtés pour un moment, mais un moment seulement, car l’on sait qu’il faudra un jour les rendre. Une seconde main qui ne sera qu’éphémère, fugace comme une saison.

Et la fourmi n'est point prêteuse, c'est là son moindre défaut…. 

 

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