Trois mois, trois looooongs mois se sont écoulés depuis ma dernière mise à jour avec « vous savez qui », trois loooongs moi où j’ai voulu faire le vide … ou faire le plein, je ne sais pas.

Trois longs mois sans nouvelle aucune de Monsieur Thermostats : je l’aurais parié, en mille comme en cent, c’est exactement le constat qu’il me fallait pour comprendre que rien de bon ne viendrait de ce côté-là. C’est décevant de constater à quel point, parfois, l’on peut se tromper sur une personne. Et là je ne parle pas de lui, mais de moi : moi qui me trouvais si bonne pour évaluer les situations, je me suis fourré le doigt dans l’œil … jusqu’aux épaules!!

Mais il y a une chose que cette expérience ratée (et oui, une autre après une autre) m’a permis d’apprendre : à redevenir « moi » …

En faisant le vide dans ma tête, complètement cette fois-ci, sans bruits de fonds ni de questionnements hasardeux, j’ai enfin compris qui j’étais … passé 50 ans, il était temps me direz-vous mais pôpôpôpô …. ne jugez pas trop vite … une fille a le droit à ses doutes et ses angoisses avant de se « recadrer ».

Alors, ces trois derniers longs mois m’ont permis de me recentrer sur moi-même, disais-je.

Côté pile, je travaille maintenant à mon compte et aux heures que je veux (ou presque). C’est bon de savoir que lorsque la machine a fini de s’épancher dramatiquement sur elle-même, elle est aussi capable de très bien fonctionner en mode Boulot… Il suffit juste de mettre un pas après l’autre dans le droit chemin, ensuite les pas, et les pensées, s’enchaînent et l’on se rend compte que la braise était juste latente, qu’il suffit de souffler un peu dessus pour que le feu reprenne et que l’on redécouvre un cerveau aguerri (ben quoi, je vais quand même pas me vanter d’être une quiche en matière de réflexion, c’est mon gagne-croûtes la réflexion stratégique … come on, restons lucide) … ;-)))

Côté face, je m’investis nouvellement dans une cause sociale … et oui, comme quoi tout arrive. À défaut de servir la soupe aux itinérants, je participe à un projet d’écriture collaborative dans un quartier défavorisé de la ville (et écrire me convient mieux que de peler des pommes de terre, croyez-moi sur paroles … pauvres patates … les patates, pas vous bien sûr!!). Un article à la fois, je vais tenter de soulager la précarité qui gangrène mes voisins. La photographie aussi, mon dada depuis que j’ai 10 ans, devrait m’aider. Car soyons franc, si j’aspire à mieux comprendre cette nouvelle réalité économique, je le fais surtout pour moi, bien égoïstement, afin de trouver un sens à cette vie qui passe cent fois trop vite et dont j’ai eu le bonheur de pouvoir mettre un pied à terre quelques mois afin d’en savourer chaque miette.

Aussi, j’ai un cercle d’amis proches qui me comble de sérénité et de bonheur (de sagesse aussi). Je salue ici mes deux nouvelles « mamans » qui veillent sur moi comme sur un nouveau-né un peu fragile mais plein de potentiel à venir.

J’ai compris que même si l’Héritière ne vit plus avec moi désormais, elle n’est et ne sera jamais très loin : elle qui aussi parfois se prend au jeu de la mère poule …

Alors je décompte les jours qui me séparent de Noël (58 pour être exacte) car cette année, je ne serai pas seule pour cette fête que j’haïs tant. Il y a peu, j’ai fait le vœu , -- et vous savez comme je crois à l’impossible … et aux horoscopes de « Madame je lis dans les boules » (wowwww, pas de connotations sexuelles ici, c’est un chapitre sérieux et empreint d’une beauté sereine, s’il vous plait) --, le vœu disais-je d’avoir ce jour-là, un travail et une douce moitié (ben, une moitié, c’est façon de parler car j’aimerais quand même qu’il soit entier … entier mais pas gros … enfin, vous comprenez).

Bref, le maître mot de cette semaine sera :

« Un moment, faut en revenir cââââlisse ! »

Un moment, faut...

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