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Mon Népal à moi
19 décembre 2015

Alors, disparu, le fameux gène du romantisme ?

Il existe manifestement un gène du romantisme (puisque je crois pouvoir affirmer hors de tout doute qu’il sommeille en moi). Mais force est de constater que la majorité des hommes n’ont ici aucune idée de quoi je parle.

Sans vouloir développer plus qu'il ne faut, la sensibilité romantique imprègne le personnage qui en est empreint. Elle permet aux yeux de briller plus fort, aux sourires de sourire plus grand, aux passions de passionner plus haut … bref, vous avez compris le principe du toujours plus haut, pour toi mon Dieu ;-))

Lorsque la femme se met en mode « recherche du partenaire idéal », elle active alors une partie de son cerveau qui s’appelle « scénarios de films ». Un scénario est une représentation à peine plausible et édulcorée vanille (trop) sucrée de différents futurs envisageables que nous déroulons à souhait grâce à une barre de défilement se mouvant de gauche à droite.

Donc, disais-je, conditionnée depuis sa tendre enfance, la femme élabore différents scénarios qu’elle fait défiler un à un dans sa petite tête. Elle y examine toutes les solutions possibles et envisageables de l’environnement. Malheureusement, elle examine (pour son plus grand désarroi) uniquement des scénarios édulcorés qui n’ont guère de chance de voir le jour autrement que dans ses nuits les plus folles.

Questions pour vous Mesdames …

Quand est-ce qu’un inconnu croisé du regard (même si ce dernier est un océan où l’on se noierait volontiers sans se faire prier) fera des pieds et des mains pour retrouver votre trace et vous laisser un message digne de vos aspirations les plus folles ?

Quand, pour la dernière fois, avez-vous reçu un bouquet de fleurs d’un amoureux secret … ou pas (ou même un petit message, un tout petit message de rien du tout) ??

Question pour vous Messieurs ...

Quand avez-vous fait un geste audacieux (geste qui vous aurait fait sortir de votre zone de confort), zone où vous êtes généralement pelotonné tel un oisillon dans un nid douillet après un gros orage. Et pourtant je ne parle pas ici de vous lancer tête première dans le vide d’un sombre canyon …

Ohhh non, pas vous Messieurs …

En 2015, le héros romantique (galant, passionné, légèrement révolté et parfait ange gardien), cet être complexe, est malheureusement mort sur l’échafaud de nos espoirs perdus.

Nous ? Nous oui, ohhh oui, nous nous le ferions, sans hésiter, si nous avions la certitude que la moitié de ces petits gestes seraient interprété comme un signe de hardiesse digne de David combattant Goliath, et non comme d’un acte directement issu d’une abonnée au magazine « La maison de Pinel et ses amis » ….

Alors, Mesdames, prions pour qu’un jour reviennent à la mode l’assurance désinvolte et l’impudente bravoure de jadis.

 

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