Dessinons un nouveau carré de sable

Après le déménagement (qui s’est magnifiquement déroulé, je remercie ceux et ceuzes qui ont pris la peine de poser la question), me voilà redevenue Montréalaise dans mon cœur et mon âme profonde.

N’ayant absolument rien à faire de mes journées (je vous rappelle que j’ai perdu mon emploi le mois dernier), je joue, chaque jour (et je remercie l’été de me permettre de le faire), à « choisis ta station de métro, Pépette », -- de préférence une station éloignée, histoire de se donner un petit défi --, et de là je pars à l’aventure tout en rejoignant mon logis… à pied, au travers des rues et ruelles, mon appareil photo sous le bras.

La distance importe peu pourvu que mon hamster, enfin épuisé par la marche, arrête de me pomper l’air en posant questions stupides sur remarques acerbes.

En parlant de mon hamster, saviez-vous que la semaine dernière, j’avais changé de psy ? Non évidemment, si je ne vous le dis pas, comment l’auriez-vous susse … (suce) … bref, vous avez saisi ;-))

En un mot, je l’adore déjà …

En une seule heure, une seule visite, ce magicien des émotions, ce viking des âmes perdues, a réussi à clouer le cercueil de mon ex-employeur (en 12 minutes et ¾ la boucle était bouclée) et à expédier celui de mon ex-mari au bûcher (j’avais déjà cloué les planches moi-même dans les derniers mois, mais là, plus de danger, il brûle doucement mais certainement dans les flammes d’un enfer sans fin).

Que de bonnes nouvelles que voilà …

Outre certaines questions auxquelles je vais devoir réfléchir, il me conseille vivement de ne pas sauter sur le premier emploi qui passerait mais de prendre l’été à dessiner mon nouveau carré de sable : que pense-je, que veux-je, qu’ai-je besoin pour être heureuse pour les 30 prochaines années. Car oui, il me reste quand même 30 ans à traîner ma carcasse en ce bas monde et 30 ans c’est vachement long si l’on se fait chier ….

Qui peux se permettre, arrivé à la cinquantaine, de pouvoir redessiner complétement son univers comme moi : nouvel environnement de vie, nouvel emploi, nouveau « conjoint » … ?

Le défi peut faire peur, mais à cœur vaillant rien d’impossible, il est temps de prendre les choses en mains et de réfléchir à ce que l’on veut, et surtout à ce que l’on ne veut plus …

Plus de tergiversations, ça passe ou ça casse, Marcel ! ;-)))))