Mon Népal à moi...

Certains, pour se sentir vivants, pour vivre de nouvelles aventures ou pour s’investir corps et âme dans une nouvelle spiritualité ressourçante, choisissent de partir en expédition au Népal.

L’attrait du premier camp de base a certes des vertus aphrodisiaques pour bon nombre de « Millenials » en mal de sensations fortes. Personnellement, à 50 ans, mon Népal à moi va consister à essayer de reconstruire ma vie, un jour à la fois, un pas après l’autre sur les chemins cabossés et les pentes arides de mon deuxième divorce.

Je vous épargnerai les détails sur le premier, qui manifestement ne m’a été d’aucun apprentissage puisque me revoilà au pied de la montagne encore aujourd’hui. Non, je n’ai rien appris des premières douze années passées dans cette relation avec un adulescent, choyé par une mère possessive, et qui pour s’en détacher a ingurgité les choses de la vie comme on ingurgite un infâme tord-boyau que l’on sert dans un bar miteux au fin fond du Texas : « Sexe, drogue et Metallica ».

Je ne vous parlerai pas du deuxième non plus, non pas qu’il n’y ai rien à dire, mais parce que la mer houleuse des dernières tempêtes me laisse encore un petit goût de vomi dans la bouche.

Mais que celui qui n’a jamais voyagé sur une eau trouble me jette la première ancre !

Bref, pour faire une histoire courte, me voilà à l’aube de la cinquantaine, sur « le marché des agents libres ». Et après un an de reconstruction ardue, il est grand temps de se jeter dans l’arène aux lions en priant d’avoir la force nécessaire pour atteindre la sérénité de me rendre au bout du chemin à parcourir, de marcher jusqu’à mon camp de base à moi, mon expédition au Népal, ma quête initiatique d’un bonheur qui durera, je l’espère, les vingt ou vingt-cinq prochaines années de ma vie.

Les récits qui suivront seront donc le fruit de mes expériences de rencontres, au hasard ou guidées par une (ou plusieurs) application(s) mobile(s) dont le monde 2.0 nous abreuve gouluement en ce moment (et pour notre plus grand bonheur) et dont je tairai le nom pour épargner ma réputation (si tant est qu’elle ait besoin d’être protégée).  ;-))))

À GO! On plonge ……