Phase 3 du deuil : le marchandage

Une semaine … sept loooongs jours et sept loooongues nuits…

Je rêve encore, j’espère toujours qu’il vienne toquer à ma porte.

Et moi de lui dire, d’une tirade d’une seule, confiante en moi comme en cent, …

(ouvrez les guillemets)

« Si tu cherches juste de la compagnie pour mieux réussir à l’oublier, achète toi un hamster, un perroquet, un lapin empaillé, une souris verte, une torture naine ou un poney … et surtout ne reviens plus jamais … Va, et ne te retourne pas !

Mais si tu m’aimes, pour vrai et sans faux plis, attends deux petites minutes que j’aille chercher le double des clés de mon appartement, reviens ce soir et ne repars plus jamais ! »

(fermez ces putains de guillemets)

Mais l’occasion ne fait pas toujours le lardon et je mijote toujours.

Putain de merde, pourquoi je regarde encore ces merdes de « film de filles » sur cette chaîne de matante ? C’est promis, juré, craché, à partir d’aujourd’hui, je jure de ne regarder que des films de guerre, sous-titrés en austro-hongrois, histoire de ne pas sombrer dans un romantisme mièvre, dégoulinant et inutile.

… ou des documentaires sur la chaîne Explora, c’est bien la chaîne Explora, j’aime bien …

Promis, juré, craché !