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Mon Népal à moi
23 décembre 2015

Quand la guerre est perdue d'avance

Si les derniers jours, dernières semaines, m’ont appris quelque chose, force est de constater que sur le terrain glissant des relations sociales, l’homme et la femme ne se battent pas à armes égales (Non Messieurs, vous avez peut-être gagné quelques batailles, mais vous n’aurez jamais cette guerre-là !!).

Pour l’exercice de la chose, j’ai lu dernièrement ce ramassis de bêtises qu’est le fameux livre « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus ». Mais faites-moi confiance sur ce coup-là et épargnez-vous une lecture ardue et inutile, vous n’en tirerez rien que vous ne sachiez déjà !!

D’emblée, reconnaissons que deux grands instincts dominent le monde : la faim et l’amour (et le pouvoir de l’argent, mais ça c’est une tout autre histoire).

Constatons aussi que « l’instinct féminin » rend celle-ci plus intelligente, plus intuitive. Ne dit-on pas des femmes qu’elles possèdent un sixième sens, faisant référence à des « perceptions extrasensorielles » ? Même si le Karma et moi ne partageons pas de ce pain-là d’ordinaire ….

Et là je ne parle pas ici d’un troisième œil qui ferait certes grandement désordre au milieu de notre front mutin, mais d’une capacité à deviner/appréhender certaines situations.

Par un je ne sais quoi d’inné disais-je, cet instinct émotionnel qui vous fait tant défaut Messieurs, est pour nous une alliée précieuse, un don que nous cultivons jalousement et que nous nous partageons jalousement et uniquement de mère en fille. Souvent ignorée, presque toujours moquée, cette intuition féminine agit comme une véritable boussole, branchée en direct sur nos sens affinés et sans cesse aux aguets (huuuue les chevaux, voilà que je m’emporte encore ...).

Alors empreinte de mes lectures sur la pleine conscience (oui j’ai tenté de continuer ma quête d’une spiritualité autocalmante auprès de mon libraire), je chemine lentement mais sûrement, au grand désarroi de ma foi pour le tangible et le crédible, vers l’écoute de mon « guide intérieur », de la petite voix, qui tel un sherpa, a la tâche titanesque de m’amener à bon port (tant que c’est lui qui porte, allons-y !).

Ohhhh, mais misère de misère, si au moins j’avais été moins dissipée au cours de tibétain durant mon secondaire !! Ce dialogue de sourd intérieur me donne une intense migraine depuis tellement de temps.

Car comment le cerveau peut-il faire un choix judicieux entre les « bonnes informations » et les fausses rumeurs quand on sait que je suis totalement incapable de faire la différence entre de vrais et de faux signaux ?

Et pourtant, certains jours et sans vouloir présager d’une quelconque victoire de l’intelligence émotionnelle sur la force brute (l’intelligence émotionnelle c’est moi, la force brute c’est vous, faut-il le préciser encore, mais c’est à titre de rappel pour ceux qui à ce stade ce serait assoupi quelques fugaces instants), je reste persuadée que parfois cet instinct féminin sait déjà ce que votre cerveau ignore encore (ou tente de décoder, pour les plus malins d’entre vous) ;-))))

Tremblez, êtres de peu de foi, car je prouverai que cette petite lumière qui brille en moi tel un phare dans la nuit, me guidera là où je l’ai décidé (ouf, trop de café nuit à ma santé mentale, j’en conviens de bonne foi).

Cette guerre, les femmes la gagneront, car en réalité, elle nous est déjà acquise. L’instinct est divin : n’est-ce pas lui qui a permis aux Français de découvrir un jour que les huîtres et les escargots étaient tout bonnement succulents ? … quoique … ça c’est peut-être juste une question de faim, après tout.  8-)))))

 

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