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Mon Népal à moi
6 juillet 2016

"Je ne suis qu'une merde" ...


Je suis toujours estomaquée de constater à quel point nous avons une méconnaissance complète de l’être cher. Nous avons à évoluer, à communiquer dans un environnement codé … sans jamais avoir réellement lu le mode d’emploi.

Mais qu’est-ce que ce charabia, ce matin, me direz-vous ?

Depuis notre dernière aparté, où je vous laissais dans le doute quant à mes intentions avec Monsieur Thermostats (oh pas tant que ça quand même), il a coulé bien de l’eau sous les ponts : une onde claire et pure, sans remous j’en conviens, mais sans rien du tout aussi … claire claire claire comme de l’eau de source.

Et la source de mon tourment, en fait, c’est que « je ne suis qu’une merde » (comme paraphraserait un ami à moi) car j’ai failli à mon devoir.

Le psy m’avait donné un devoir, un seul, que je n’ai même pas été capable de réaliser …

« Je ne suis qu’une merde ».

De quoi s’agissait-il ? Bon bon bon, cela ne devait certainement pas être si difficile ?

Et ben, si, c’était difficile …

Et « je ne suis qu’une merde ».

L’exercice consistait à poser une question, une seule et unique petite question.

Anodine ? Non, faut quand même pas pousser mémé dans ….

Il s’agissait d’une question claire (digne d’un référendum séparatiste) à un problème clair. Une question que l’Homme avec un grand H ne veut certainement pas qu’on lui pose, et dont moi, je ne veux certainement encore moins la réponse.

Car je la connais cette réponse …

Et le psy aussi, et Dieu par la même occasion …

Bref, tout le monde la connait cette foutue réponse et moi elle tourne dans ma tête, elle hurle son tranchant à m’en déchirer les tympans … owwh, ça rime et ça rame ….

À avancer dans la vie sans carte ni boussole, l’on commet forcément des erreurs, et le brave psy consulté, dans sa sagesse infinie, se demande encore comme je peux, après tant d’années, avoir ce don inné de me fourrer dans des « relations toxiques et tordues ».

L’erreur qui tue, c’est celle-ci : l’on « tombe » amoureux comme si c’était un vulgaire accident de la route, l’on est « envahi de désirs incontrôlables » comme si l’on était possédé par le démon (ahhh non, ça ce sont les premières bouffées de chaleurs de la ménopause … ‘scusez!), et ce jusqu’à en être aveuglé et ne plus voir la simple et claire vérité … à savoir qu’il faut obligatoirement être deux pour danser le tango !

Aujourd’hui, la question ne me hante plus, je sais que la prochaine marée devra inexorablement emporter mon petit château de sable que j’ai construit de mes petites mains sur le bord de l’eau, claire claire, claire …

Adieu veaux, vaches et cochons…

Adieu châteaux, goulaches (vous essayerez de trouver une rime en –ache qui ai de l’allure, vous) et lardons (pour aller avec goulache, évidemment, grands dieux, suivez un peu) …

Adieu fixette aiguë, je t'aimais bien! Trop ....

 

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