L'arrivée au camp de base

Dans deux jours aura lieu la signature officielle de mon nouveau bail. Il était temps, me direz-vous, j’ai déjà commandé le camion de déménagement. Mais comme vous l’avez constaté par vous-même, je ne fais jamais rien dans le bon ordre de toutes façons…

Dès lors, j’emballe mes affaires, je fais autant de boîtes que de nouveaux projets. Et c’est bon signe, c’est le temps de refaire une liste des bonheurs qui m’ont fait défaut dans les derniers seize mois.

En passant à cette nouvelle étape, cette phase deux de la reconstruction d’un moi encore fragile mais beaucoup plus serein, c’est comme si fièrement j’annonçais que j’avais atteint mon camp de base. J’ai installé les cordes fixes et suis maintenant prête à commencer le véritable parcours ascensionnel, celui qui devrait m’amener au premier véritable pallier des camps intermédiaires que je vais croiser sur ma route. Je sais pertinemment que le chemin sera long et parfois ardu, mais ne manque ni de confiance ni de bonne volonté.

Et pour ce qui est de trébucher, pas de crainte de ce côté-là non plus, je suis entourée de bons sherpas. Merci à eux de veiller sur moi comme ils le font depuis le début de cette longue aventure.

Bref, il me reste encore 5 petites semaines pour rassembler le matériel, tandis que mon application mobile (dont je tairai toujours le nom, tant par fierté que par orgueil) me propose encore son lot de yacks et de lamas sans aucuns intérêts. Je ne sais d’ailleurs pas ce qui me pousse à la garder active car elle me désespère toujours autant. La curiosité sûrement, ce petit côté voyeuriste qui pousse les amateurs de télé-réalité à se gaver de potins futiles et de sensations par procuration…

Avril, ne te découvre pas d’un fil …

Mais pourquoi donc, moi je préfère mettre les cartes sur table, je n’ai plus rien à perdre d’ailleurs. « Monsieur Thermostats », votre petit sourire narquois me ramollit toujours les genoux et si ma franchise vous déroute, passez à une autre table de jeu  ;-)))